"Les Échecs ont trois composantes : le temps, l'espace et le matériel en dernier." Mikhail Tal

Le 10/07/2013 à 11:27

Auteur : Aurélien

Championnat de Paris rondes de lundi et mardi

Je n’ai pu hier commenter lesrésultats de lundi, je vais me rattraper aujourd’hui avec les résultats desdeux dernières rondes.

Lundi : Jean abandonne dansune position de nulle, Guy propose nulle et gagne au temps

Les échecs ce n’est pas seulementdu calcul ou de la mémoire, il y’a aussi une part de psychologie. Jean avait probablement accepté la défaite depuis plusieurscoups déjà lorsqu’il a abandonné dans cette position de nulle théorique :

Nulle

Guy et son adversaire se sontretrouvés en sévère zeitnot. Il reste 30 secondes à Guy et 1 min à sonadversaire quand Guy propose nulle. Son adversaire méprise la proposition, etse plonge dans une longue réflexion de plus d’1 min… Gain au temps de Guy !

Les autres bons résultats àsignaler sont la nulle de Hervé contre un 1632 et le gain du Président aprèsune partie bien maitrisé contre un 2004.

 Lundi

Mardi : Les échecs, uncombat

Etre encore à jouer à minuit auChampionnat de Paris, c’est quelque chose à connaître dans une vie de joueur d’échecs.L’atmosphère de ces fins de ronde en semaine est si particulière. Les arbitrestournent comme des vautours autour des 3-4 tables où cela joue encore. Prêts àbondir sur feuilles de parties et pendules dès que les joueurs se serreront lamain, les arbitres maudissent en silence ces joueurs qui s’entêtent à jouer desfinales interminables et qui les empêchent de rentrer chez eux. Parmi cesguerriers de la nuit, il y’avait Guy et moi hier. Concrétiser un avantage prendparfois du temps, et il faut se battre jusqu’au bout pour vaincre un adversairerésistant. C’est qu’a  du faire Guy,concluant après plus de  5 heures de jeuune finale de Dames où le perpétuel guettait à chaque instant. Ma partie fut unvéritable combat de boxe. Nous rendant coup pour coup, mon adversaire et moi nenous sommes pas faits de cadeau. Malgré une attaque qui semblait prometteuse,je n’ai jamais pu trouver la faille face à la défense impeccable de monadversaire. La transition en finale fut calamiteuse pour moi. J’échange ma Damecontre les deux Tours de mon adversaire, mais je ne parviens pas ensuite àfaire jouer mes tours ensemble. La Dame adverse a tôt fait de dominer l’échiquieret je me retrouve complètement perdant. Je m’apprête alors à abandonner etappréhende le retour déprimant en métro. Cependant à 23h59 mon adversairecommet une faute irréparable.

Minuit sonne, le président(blancs) joue et arnaque :

L'énergie du desespoir

 

A noter que Jean-Luc, Hugo etBruno sorte la tête de l’eau et remporte enfin une victoire dans ce tournoi. Espéronsque ce n’est que le début d’une série de victoires. 

Mardi

Commentaires

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JeanO le 11/07/2013 à 05:06

Je n'ai jamais joué contre une ( ou un ) adversaire aussi désagréable que celle que j'ai rencontrée hier. Faisant appel à 3 reprises à l' arbitre ( bien complaisant ) et déjà au tout début de la rencontre pour une histoire de pendule qui ne lui allait pas. Je l'avais déjà vue et classée dans les " bizarres ", faudrait maintenant la classer dans les " dingues ". J'ai abandonné exaspéré. Je ne suis pas venu jouer pour m' énerver et tant pis pour les points ( j'avais 2 pions de plus )

JeanO le 10/07/2013 à 16:36

ma cogitation nocturne n'était pas bonne, le " petit " avait raison et moi doublement aveugle. Votre coup est par contre magistral

Pierre le 10/07/2013 à 13:51

1. Txe7 Dxe7 2.d6

Aurélien le 10/07/2013 à 13:13

Dans ma position l'avancée du pion d n'est pas le premier coup

Aurélien le 10/07/2013 à 13:09

Je ne vois vraiment pas comment les noirs peuvent gagner dans cette position Jean. Je me suis amusé à jouer la position contre l'ordinateur et j'annule les yeux fermés.Si je ne dis pas de bêtise, l'erreur des noirs est d'avoir poussé leur pion jusqu'en a2. Avec un pion en a3 le Roi noir peut accéder à la case a2 où il est protégé des échecs de la tour.

JeanO le 10/07/2013 à 13:03

Vous avez avancé le pion d ?

JeanO le 10/07/2013 à 12:59

pensait serait plus juste même s'il pensait faux. Décidément vive la retraite !

JeanO le 10/07/2013 à 12:57

J'ai cogité toute une nuit pour réaliser que ma partie n'était pas nulle contrairement à ce que pensé mon adversaire. Voyez vous-même