"Seul un grand joueur sait à quel point il joue faiblement." Xavier Tartacover

Le 16/01/2018 à 09:54

Auteur : Admin

N3 Enfin !

Dimanche dernier, nous jouions à Aubervilliers la cinquième ronde de Nationale 3. Après un mauvais début de saison, nous avions à cœur de commencer la nouvelle année par une victoire. Sur le papier cela semblait possible, face à l'équipe la plus faible de notre groupe en moyenne elo (nous mis à part !). 

Accaparé par ma partie, je n'ai pas pu suivre tous les événements du match, je laisse donc compléter mon récit ceux qui le souhaitent. 

Le match a commencé par une "nulle de Grand Maître". C'est ainsi que Georges a qualifié la nulle rapide de Paul. Mais loin d'avoir signé une "nulle de salon", Paul a surtout été prudent et lucide en assurant la nulle avec un pion de plus face à un adversaire mieux classé, les parties à rallonge n'étant pas son fort selon lui. 

Deux autres nulles ont suivi, pour Pierre et Hugo. Je n'ai pas vu grand chose de leurs parties. Georges a perdu. Je n'ai pas trop osé lui demandé comment à la fin du match. Probablement une gaffe dans une position gagnante pour lui, comme d'hab' !

Jean-Luc, trop modeste, nous dit souvent que la Nationale 3, ce n'est pas pour lui. Avec sa Benoni fétiche il a pourtant balayé son adversaire et amené le premier point du match à l'équipe. 

Tout s'est finalement joué sur les 3 premiers échiquiers. Bruno semblait en bonne posture selon les commentaires entendus en fin de partie, mais comme l'a dit Pierre, "avec Bruno il ne faut rien parier tant que la partie n'est pas terminée". Bruno s’incline et nous sommes menés 2 à 1. La partie de Karim a semblé d'abord se diriger vers une nulle pacifique. Après l'échange des Dames en milieu de partie, Karim semblait sceptique sur ses chances de gain. Mais notre "premier échiquier " est un combattant et tel Carlsen il sait faire fructifier le moindre micro-avantage. A la suite d'une finale de Cavaliers, rondement menée, Karim a permis à l'équipe d'égaliser. 

Une autre finale de Cavaliers s'est jouée table 2 dans ma propre partie. Avant cela, j'ai fait face à un Gambit Benko. Je n'ai pu empêcher mon adversaire de récupérer le pion sacrifié. J'ai pris l'avantage dans la transition en finale, grâce à un meilleur placement du roi. Mais comme le soulignera Georges à la fin du match, l'avantage en finales de Cavalier peut passer d'un camp à l'autre très facilement. C'est une peu ce qu'il va se passer. Trop confiant dans mon avantage et un peu fatigué je commets des erreurs qui auraient pu me valoir une défaite. Heureusement pour moi, mon adversaire, fatigué et en manque de temps, craque complètement. La position devient totalement gagnante pour moi, et son drapeau fini par tomber. Une discussion animée débute alors entre les spectateurs, car il semblerait que la pendule n'incrémentait pas de 30 secondes à chaque coup ! J'avoue n'y avoir pas du tout fait attention, m'efforçant de regarder la position plutôt que la pendule. Mon adversaire a cependant reconnu sa défaite, et nous avons gagné ce match d'un cheveux, 3-2 ! 


Commentaires

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Aurélien le 18/01/2018 à 08:45

Sacré Georges ! Moralité, il vaut mieux terminer sa partie avant de charrier les coéquipiers.

Hugo le 17/01/2018 à 19:09

Nous avons eu un peu beaucoup de réussite, Pierre et moi réussissons à annuler avec une qualité en moins, assortie d'un pion en bonus me concernant, mais 2 cavaliers liés peuvent être assez dangereux...Je retiendrai le commentaire plein de mansuétude de Georges voyant ma position peu enviable, qui me dit "qu'est ce que t'as foutu ?, comment peux-tu donner la qualité comme ça ? ", puis s'assied à sa table, joue un coup de Dame, et voit son adversaire lui placer un fou en enfilade, pour gagner une qualité et deux pions centraux...

Olivier le 17/01/2018 à 15:57

Bravo !!

Aurélien le 17/01/2018 à 11:01

Merci Guillaume !

Guillaume Schmittheisler le 16/01/2018 à 11:15

Bravo à vous,Plus que 2 victoires pour assurer le maintien!A plus.